Dans l’Empire romain, les ath­lètes ne por­taient qu’un sim­ple pagne afin que rien ne les empêche de courir le mieux pos­si­ble. À ce pro­pos, Paul a écrit : « Au stade, tous les coureurs font la course, mais un seul gagne le prix. Vous ne savez donc pas cela ? Alors courez pour gag­n­er le prix ! Tous les sportifs s’en­traî­nent, en se pri­vant de beau­coup de choses. Eux, ils le font pour gag­n­er une récom­pense qui ne dure pas, nous, c’est pour une récom­pense qui dure. C’est pourquoi, moi, je cours »(1Co 9.24–26, PDV). Et vous ? Vous con­tentez-vous de par­ticiper ou courez-vous pour gag­n­er ? Pour devenir ce pour quoi Dieu vous a racheté et appelé, vous devrez aban­don­ner cer­taines choses même légitimes et en entre­pren­dre d’autres qui vous per­me­t­tront d’at­tein­dre votre objec­tif. Par­fois, il fau­dra dire non à des gens, pour­tant bien inten­tion­nés, qui voudront vous impli­quer dans des activ­ités qui vous acca­pareront et vous mèneront à l’échec. D’autres fois, il sera néces­saire de dire non au péché qui vous enveloppe si facile­ment (Hé 12.1). Lorsque Dieu juge qu’une chose est mau­vaise, c’est qu’elle est mau­vaise ! Nul besoin de ratio­nalis­er, de chercher des excus­es ou de vous api­toy­er sur vous-même. Vous n’avez qu’à accepter, deman­der par­don et arrêter. Qui rem­portera le prix ? Ceux qui auront accep­té de pay­er le prix ! Paul savait qu’il ne pou­vait pas rem­porter la course sans plac­er son corps, son esprit et ses sen­ti­ments sous le con­trôle de l’Esprit de Dieu. Il en sera de même pour vous. Et vous ne pou­vez pas deman­der à quelqu’un d’autre de vous forcer à faire le bien. C’est à vous d’écouter Dieu et d’agir.