Paul, prisonnier sans aucun espoir de libération et attendant une mort certaine, a demandé à Timothée de lui apporter ses livres. Pourquoi ? Parce qu’il voulait continuer à grandir. En fait : 1) Lorsque vous ne grandissez plus, votre fin est proche. Un admirateur a demandé au poète Henry Longfellow comment il arrivait, même très âgé, à écrire toujours d’aussi beaux poèmes. Le poète a répondu en montrant un pommier : « Cet arbre est très vieux, mais je n’y ai jamais vu de si beaux bourgeons. L’arbre grandit un peu tous les ans et c’est sur le bois récent que viennent les jeunes pousses. Ainsi, j’essaie de grandir un peu plus chaque année ». 2) La croissance n’est pas chose facile. Elle nous force à nous dépasser et à reconsidérer nos opinions. Cela peut même nous faire perdre des amis ou de l’argent. Mais lorsque vous désirez progresser, vous ne pouvez pas faire autrement. 3) Grandir est de votre responsabilité. Lorsque vous étiez enfant, vos parents étaient responsables de votre développement, mais aujourd’hui, c’est vous qui l’êtes. Le poète Robert Browning a écrit : « Si nous ne grandissons pas, pourquoi rester sur cette terre ? » Pourtant, rares sont ceux qui souhaitent grandir. Gail Sheely a dit : « Sans changement, pas de croissance, et sans croissance, pas de vraie vie. La croissance demande de mettre provisoirement de côté notre sécurité. Cela signifie abandonner des habitudes qui nous restreignent, des actions prudentes mais inefficaces, des idées obsolètes, des liens avec des personnes qui n’apportent plus rien. Nous redoutons les virages les plus serrés mais nous devrions plutôt craindre les lignes droites ». Pouvez-vous penser à quelque chose de pire qu’une vie sans croissance ?