Un jour, Jésus est allé dans un vil­lage samar­i­tain où il a été mal accueil­li. Alors ses dis­ci­ples ont dit : « Seigneur, veux-tu que nous disions au feu de descen­dre du ciel et de les con­sumer ? Il se tour­na vers eux et les reprit sévère­ment, en dis­ant : Vous ne savez de quel esprit vous êtes ani­més. Car le Fils de l’homme est venu non pour per­dre les âmes des hommes mais pour les sauver » (v.54–55). Ici, nous voyons à l’œu­vre un esprit de juge­ment. Un sondage a révélé que la plu­part des non-croy­ants con­sid­èrent les chré­tiens comme étant trop cri­tiques. On peut être sincère mais aus­si trop dur. Lorsque vous fréquentez unique­ment ceux qui parta­gent vos valeurs, vous avez ten­dance à abor­der les autres en les attaquant plutôt qu’en les atti­rant. Soyons clairs : Jamais il n’a été plus impor­tant qu’au­jour­d’hui de con­naître la vérité con­tenue dans la Parole de Dieu, et de la pra­ti­quer. Mais la bonne doc­trine avec le mau­vais esprit éloign­era du Christ bien plus de gens qu’elle n’en rap­prochera de lui. Si Satan le pou­vait, il ferait pass­er la sain­teté de votre cœur au bout de vos poings. Imag­inez les dis­ci­ples de Christ voulant réduire en cen­dre tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec eux ! Ils n’étaient même pas con­scients de l’esprit qui les ani­mait. « Jésus répon­dit […] Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mt 18.18–19). Cela inclut votre voisin non chré­tien. Vous n’avez pas à défendre Jésus ou à chercher à le « ven­dre ». Tout ce qu’il vous demande, c’est de le présen­ter. Le psalmiste a dit : « Goûtez et voyez com­bi­en l’Éter­nel est bon ! » (Ps 34.8)