Chaque jour, pour gag­n­er quelques sec­on­des, nous per­dons des occa­sions d’être aimables. Un auteur a écrit : « Lorsque je traite les gens comme des obsta­cles ou des moyens d’obtenir quelque chose, je régresse dans mon human­ité. À chaque parole brusque, chaque regard méprisant, je perds un peu de moi-même et ma rela­tion avec Dieu en souf­fre ». Paul a dit : « Le fruit de l’Esprit est : […], bon­té, […] » (Ga 5.22). Nous ne pou­vons pas aimer Dieu sans aimer ceux qu’il aime. Con­sid­érez Ruth et Noé­mi. Quand le des­tin les a ren­dues veuves, Ruth a dit à sa belle-mère : « Ne me force pas à te quit­ter […]. Que le Seigneur me punisse très sévère­ment si ce n’est pas la mort qui me sépare de toi ! » (Ru 1.16–17, PDV). Con­sid­érez Jonathan et David. Lorsque Saül a essayé de tuer David, Jonathan est resté avec lui, quitte à sac­ri­fi­er ses chances d’être roi, car il « l’a aimé comme lui-même » (1S 18.3). Con­sid­érez David et Mephi­bo­cheth. À une époque où chaque nou­veau monar­que ban­nis­sait les proches de son prédécesseur, David a dit au fils de Jonathan : « Je vais user de bien­veil­lance envers toi à cause de ton père Jonathan. Je te rendrai toutes les ter­res de ton père Saül, et tu mangeras tou­jours à ma table » (2S 9.7). Con­sid­érez la Suna­mite pré­parant une cham­bre pour Élisée (2R 4.10). Vous ne regret­tez jamais un acte de bon­té. L’au­teur améri­cain Og Mandi­no a dit : « Traitez tous ceux que vous ren­con­trez comme s’ils devaient mourir aujourd’hui. Man­i­festez toute l’attention, la bon­té, la com­préhen­sion dont vous êtes capa­ble sans espoir de récom­pense, et votre vie ne sera jamais plus la même ».