Il est impor­tant de savoir quand vous êtes attaqué et quand vous ne l’êtes pas. Un auteur a écrit : « Cer­tains chré­tiens ont ten­dance à con­sid­ér­er toute dif­fi­culté comme une attaque de l’ennemi, plutôt que de recon­naître qu’ils récoltent ce qu’ils ont semé. Si vous nég­ligez votre rôle de guide spir­ituel pour vos enfants, Dieu peut les laiss­er s’égarer. Si vous avez man­qué d’hon­nêteté, il peut vous en faire subir les con­séquences. “Le Seigneur cor­rige celui qu’il aime”. Il serait insen­sé de deman­der à Dieu de vous épargn­er des prob­lèmes s’il est en train de vous cor­riger pour éveiller votre con­science. Le plus trag­ique est de ne pas com­pren­dre le lien entre les deux. La dis­ci­pline divine n’aura pas d’effet sur vous si vous la prenez pour une attaque de Satan. Si vous ne le com­prenez pas, vous allez reprocher à Dieu de ne pas vous exaucer ou de ne pas vous pro­téger, alors qu’il vous aver­tit d’un dan­ger ». « Pour un peu de temps, [vous êtes] affligés par divers­es épreuves, afin que votre foi [soit] éprou­vée » (1P 1.6–7). Lorsque le forg­eron met une pièce à répar­er sur l’enclume, il refond le métal, comble les fis­sures, bouche les trous, élim­ine les impuretés pour redonner à l’objet l’usage qu’il n’avait plus. Finale­ment, il plonge le métal dans l’eau froide pour qu’il dur­cisse et soit à nou­veau un objet utile et solide. Max Luca­do a écrit : « Un out­il ne sert que s’il est opéra­tionnel. Un bon forg­eron garde ses out­ils en bon état. Dieu le fait aus­si. S’il choisit de vous met­tre sur l’enclume, soyez-lui recon­nais­sant de vous trou­ver digne d’être retravaillé ».