Le pas­teur John Ort­berg a dit : « 1) N’excluez per­son­ne. Jésus est allé vers des col­lecteurs d’impôts, des lépreux, des pécheurs, des païens. Ils ont tous scan­dal­isé les religieux en accep­tant l’invitation de Jésus. Vous avez peut-être exclu une per­son­ne de votre entourage parce qu’elle est éloignée de Dieu, un proche qui se moque de votre foi, une con­nais­sance qui a résisté pen­dant des années, quelqu’un qui vit si pro­fondé­ment dans le péché que vous pensez qu’il n’y a plus d’espoir. Ne répon­dez jamais à la place d’un autre. Vous ne savez pas quand leur cœur s’ouvrira ou quand l’Esprit de Dieu agi­ra. 2) Met­tez-vous à la place de l’autre. Près de chez mes par­ents se trou­ve le plus grand tem­ple boud­dhiste des États-Unis. En y entrant, j’ai com­pris com­bi­en il était dif­fi­cile à un étranger de pénétr­er dans un lieu de culte sans en con­naître les rit­uels. Lorsque vous invitez quelqu’un à l’église, il faut l’accompagner, puis pren­dre le temps de dis­cuter de ce qu’il vient de vivre. 3) Soyez les pieds et les mains de Jésus. La loi juive inter­di­s­ait aux lépreux de touch­er les non-lépreux, mais lorsque l’un d’eux s’est approché de Jésus, ce dernier a touché un homme que per­son­ne n’avait touché depuis des années (Mr 1.40–45). A‑t-il con­t­a­m­iné Jésus ? Non, c’est Christ qui a com­mu­niqué sa grâce à ce lépreux, car la puis­sance de Dieu en Jésus était plus con­tagieuse que la lèpre. Soyez un chré­tien qui « con­t­a­mine » les autres avec l’amour de Dieu. Regardez vos mains. Sont-elles fréquem­ment ten­dues vers autrui ? Depuis deux mille ans, son roy­aume s’est tou­jours dévelop­pé grâce aux croy­ants qui allaient vers les autres. »