Les Amalécites avaient attaqué la ville natale de David, incendié les maisons et pris en otage les familles. Devant cette scène de déso­la­tion, David et ses hommes « san­glotèrent jusqu’à ce qu’ils n’aient plus la force de pleur­er » (1S 30.4). Dieu vous lais­sera pleur­er vos pertes, c’est néces­saire, mais il ne vous lais­sera pas dans cet état en per­ma­nence. C’est pourquoi Dieu a dit à David : « Pour­su­is : tu rat­trap­eras et tu repren­dras ». David et ses hommes ont-ils tout récupéré ? Oui, et davan­tage encore, car notre Dieu n’est pas seule­ment un Dieu de restau­ra­tion mais un Dieu généreux. Vous dites : « J’ai telle­ment honte d’avoir gâché toutes ces années ». Le Dieu qui a créé le temps peut vous en redonner un peu plus : « Je vous restituerai les années qu’ont dévorées la sauterelle, le gril­lon, le cri­quet et la che­nille […]. Vous man­gerez, vous vous ras­sas­ierez et vous louerez le nom de l’Éternel, votre Dieu, qui aura fait des mir­a­cles pour vous. Et mon peu­ple ne sera plus jamais dans la honte » (Joe 2.25–26). Notez le verbe « ras­sas­i­er ». Dieu ne donne pas sa béné­dic­tion au compte-goutte ou par petites rations. Vous pou­vez, sans prob­lème, enton­ner ce chant : « Son amour ne con­naît pas de lim­ite, sa grâce ne con­naît pas de mesure, sa puis­sance n’a pas de fron­tière con­nue des hommes. À par­tir des richess­es infinies de Jésus, il donne, il donne et donne encore ». Depuis la chute d’Adam et Ève, le plan de Dieu est de restau­r­er tout ce qui a été per­du. C’est pourquoi venez à lui aujourd’hui, et que votre restau­ra­tion commence.