Jésus affirme : « C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie ». Cela dit, le Seigneur ne vous condamne pas si vos préoccupations sont légitimes. Non, mais il condamne vos fâcheuses tendances à ne pas tenir compte de lui ou à le faire seulement en dernier ressort. L’inquiétude vous fait effacer Dieu de votre avenir, affronter les incertitudes sans la foi, anticiper les défis d’aujourd’hui et de demain sans tenir compte de la fidélité et des promesses de Dieu. Jésus a dit à ses disciples : « Ne vous inquiétez pas au sujet de la nourriture et de la boisson dont vous avez besoin pour vivre ». La raison de notre inquiétude est bien la crainte de ne pas avoir suffisamment pour vivre ! Nous redoutons la pénurie, la maladie, le licenciement, la crise économique. Devant la nécessité de nourrir cinq mille personnes, les disciples ont vécu la même sorte d’angoisse. Après avoir fait les comptes, Philippe a déclaré : « Même avec 200 pièces d’argent, cela ne suffit pas pour que chacun reçoive un petit morceau de pain » (Jn 6.7, PDV). Qu’a ressenti Jésus à ce moment-là ? Ils avaient à côté d’eux celui qui pouvait régler leur problème, mais ne l’ont appelé qu’une fois démunis et le dos au mur. Dans leurs mains, les cinq pains et les deux poissons étaient insignifiants. Par contre, dans les mains de Jésus, ils étaient plus que suffisants pour nourrir la foule. Après la distribution, ils ont certainement dit : « Seigneur, pourquoi avons-nous douté de toi ? » Laissez vos problèmes vous conduire dans les bras de Jésus, et une fois dans ses bras, restez‑y !