Saviez-vous que la plu­part des acci­dents d’avions de tourisme n’arrivent pas suite à une défail­lance mécanique, mais provi­en­nent d’une erreur de pilotage ? Le plus sou­vent, le pilote n’est pas breveté. Dans ce cas, deux choses essen­tielles peu­vent lui faire défaut. 1) La vision. Tant que le pilote voit les routes, ponts ou autres repères au sol, il peut vol­er en sécu­rité. Mais dans la tem­pête ou dans le brouil­lard, il est en dan­ger. 2) Les sen­sa­tions. En lan­gage aéro­nau­tique, le prob­lème s’appelle « ver­ti­go ». Ban­dez les yeux d’une per­son­ne et faites-la tourn­er, assise sur un siège piv­otant. Quand vous arrêtez la rota­tion et vous deman­dez à la per­son­ne dans quel sens elle tourne, elle ne pour­ra vous répon­dre avec cer­ti­tude. Notre cerveau con­tient un appareil sen­si­tif com­pa­ra­ble à un niveau de maçon. La force cen­trifuge envoie la bulle aus­si loin que pos­si­ble dans une direc­tion. Arrivée en bout de course, elle repart de l’autre côté, même si on ne change pas de sens de rota­tion. On a donc la sen­sa­tion de s’arrêter et de repar­tir dans l’autre sens, mais ce n’est qu’une impres­sion. Celle-ci se con­trôle par­faite­ment les yeux ouverts. Un grand nom­bre d’heures d’entraînement est néces­saire en sim­u­la­teur de con­di­tions extrêmes, pour dévelop­per la capac­ité à faire con­fi­ance aux instru­ments de nav­i­ga­tion, plutôt qu’à cette sen­sa­tion de ver­ti­go. Com­prenez bien ceci : en tant qu’enfant de Dieu, vous ne devez pas être con­duit par votre vision ou vos sen­sa­tions. Seules les Écri­t­ures doivent vous guider.