Avant de vous laiss­er aller au décourage­ment, con­sid­érez le long et dif­fi­cile proces­sus d’une che­nille pour sor­tir de son cocon. Si vous ten­tez de bous­culer les plans de Dieu pour votre vie, vous pro­duirez quelque chose d’informe, inca­pable de pren­dre son envol. Peut-être pensez-vous que vous ne pou­vez pas atten­dre. C’est com­préhen­si­ble, Job lui-même a eu du mal. Il a dit : « Je serais dans l’at­tente tous les jours de mon ser­vice, jusqu’à ce que vienne ma relève ». Mais par la grâce de Dieu, il a survécu, et fini par retrou­ver le dou­ble de ce qu’il avait per­du. Alors tenez bon, votre change­ment arrive ! Dieu compte sur vous. Comptez sur lui ! À l’instant même, un tra­vail se fait en vous. Ce qui doit y mourir ago­nise pour laiss­er place à quelque chose de meilleur. Lais­sez-vous faire. Chadrak, Mechak et Abed-Nego ont dit à un roi : « Nous ne servi­rons pas tes dieux » (Da 3.18). Résis­tez à la ten­ta­tion, aux manip­u­la­tions, au dis­cours plein d’assurance des imp­ies. Ne cherchez pas à rivalis­er avec le voisin, ou céder à l’ambition égoïste et au car­riérisme. Ne som­brez pas dans l’anxiété et l’impatience. Con­tin­uez à marcher par la foi, non par la vue. Faites con­fi­ance à Dieu, « à celui qui, par la puis­sance qui agit en nous, peut faire infin­i­ment au-delà de tout ce que nous deman­dons ou pen­sons » (Ep 3.20). Selon le dic­ton, « tout vient à point à qui sait atten­dre ». L’important est de savoir qui vous atten­dez. Dieu dit qu’il y a « un temps pour toute chose » (Ec 3.1). Patience, Dieu rassem­blera les pièces du puz­zle. Il ne vous décevra pas.