Si Dieu vous demande de donner une partie de votre argent pour soutenir le ministère de quelqu’un, vous devez comprendre deux choses : 1) il met votre foi et votre zèle à l’épreuve des circonstances. Lorsque le prophète Élie a demandé à une veuve de lui préparer à manger, le moment semblait peu propice. La famine sévissait dans le pays et les gens mouraient. Qui l’aurait blâmée de refuser ? Mais en faisant passer les intérêts de Dieu avant les siens, Dieu l’a bénie et elle a eu de quoi manger. La Bible dit : « En fait, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème en abondance moissonnera en abondance. […] Dieu a le pouvoir de vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours à tous égards de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne » (2Co 9.6–8). 2) il vous donne l’occasion de semer dans la vie d’un autre et de récolter à votre tour. On aime ce verset : « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins » (Ph 4.19), mais il faut savoir que cette promesse s’adressait à ceux qui soutenaient le ministère de Paul. « Quand j’ai quitté la Macédoine, aucune Église, si ce n’est la vôtre, n’entra en compte avec moi pour ce qu’elle donnait et recevait ; vous avez été les seuls à le faire, car à Thessalonique déjà, et à deux reprises, vous m’avez envoyé de quoi pourvoir à mes besoins » (Ph 4.15–16). Paul ajoute : « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Christ-Jésus ». Quand vous donnez, vous investissez sur un compte où vous pourrez puiser le jour où vous êtes vous-même dans le besoin.