Si vous hésitez à renon­cer à vous-même pour servir les autres, con­sid­érez ce que Christ a aban­don­né pour vous servir : « Il s’est humil­ié lui-même en devenant obéis­sant jusqu’à la mort » (Ph 2.8). Quand vous êtes ten­té de rap­pel­er aux autres les sac­ri­fices que vous avez con­sen­tis, écoutez les paroles de Jésus : « Quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordon­né, dites : Nous sommes des servi­teurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire » (Lu 17.10). Un chien bien dressé obéit au moin­dre mot du maître, par­fois même à un sim­ple regard, et il rem­plit son maître de joie. Dieu dit : « Je te con­seillerai, j’au­rai le regard sur toi » (Ps 32.8). Il veut vous con­seiller afin que vous par­ve­niez à servir sans qu’il faille vous sup­pli­er ou vous faire les yeux doux. Un regard de lui et vous agis­sez sans pos­er de ques­tion, sans remet­tre en cause les ordres du maître. J.R. Miller a dit : « Il est bien plus facile de faire ce que Dieu nous demande, même si c’est com­pliqué, que d’affronter les con­séquences de notre refus d’obéir ». Dieu ne veut pas qu’on le serve en traî­nant les pieds. Il veut des servi­teurs désireux d’obéir. Et lorsqu’il les trou­ve, il les bénit. « Si vous vous décidez pour l’obéis­sance, vous man­gerez les meilleures pro­duc­tions du pays » (Esa 1.19). Dieu réserve ce qu’il a de meilleur à ceux qui lui dis­ent « oui ». Vous dites : « Com­ment saurai-je que j’en suis arrivé là ? » Quand vous serez capa­ble de dire : « Je désire faire ta volon­té, mon Dieu ! »