On peut définir le suc­cès par la richesse et la gloire. Mais à par­tir de quand est-on assez riche ou assez célèbre ? Faut-il se fix­er arbi­traire­ment une lim­ite ? Faut-il se com­par­er aux autres ? Si vous avez décidé de vous con­sacr­er à l’éducation de vos enfants, ou de servir dans votre Église ou votre com­mu­nauté, vous éloignez-vous de ce qui définit le suc­cès ? Non. Réus­sir, c’est don­ner le meilleur de soi-même, avec ses moyens, et où qu’on soit. La Bible nous met en garde : « Ils se pren­nent eux-mêmes comme mesure pour se mesur­er et se com­par­er aux autres. Ils sont stu­pides ! » (2Co 10.12, PDV). Au jeu des com­para­isons, vous êtes comme ces deux vach­es qui voient pass­er un camion de lait sur lequel est écrit : « Pas­teurisé, homogénéisé et enrichi en vit­a­mine A ! » Alors l’une dit à l’autre : « On dirait vrai­ment qu’on est incom­pé­tentes ! » Dieu vous aidera à devenir vous-même, mais jamais un autre. Quand vous vous com­parez aux autres, vous perdez de vue qui vous devez devenir. Con­nais­sez-vous la règle des 18/40/60 ? À 18 ans, vous vous inquiétez de savoir ce que tout le monde pense de vous. À 40 ans, vous réalisez que ce qu’on pense de vous n’a pas vrai­ment d’importance. À 60 ans, vous prenez con­science que la plu­part des gens n’ont finale­ment jamais rien pen­sé de vous ! Une seule ques­tion a suf­fi pour que l’existence de Paul change rad­i­cale­ment : « Seigneur que veux-tu que je fasse ? » (Ac 9.6). Ce n’est qu’en posant cette ques­tion que vous décou­vrirez qui vous êtes et ce que Dieu vous a appelé à être.