Vous faites bien ce que vous faites, peut-être même mieux que la plu­part, mais sans l’aide des autres, vous ne serez jamais aus­si bon que vous pour­riez l’être. Vous n’atteindrez jamais tout votre poten­tiel sans un bon con­seiller. C’est impos­si­ble. Pourquoi un joueur de ten­nis de classe mon­di­ale aurait-il besoin d’un coach, surtout s’il est moins bon que lui sur le court ? Réponse d’André Agas­si : « Le ten­nis demande de sub­tils ajuste­ments, essen­tiels pour gag­n­er, et mon coach, Gill, est le meilleur dans ce domaine. Plus je vieil­lis, plus il m’est indis­pens­able ». Pourquoi ? Parce que l’âge et l’expérience ne vous ren­dent pas for­cé­ment meilleur. Sou­vent, ils ne font que vous con­forter dans vos habi­tudes. Dans la vie, comme en sport, vous ne pour­rez jamais vous pass­er d’un bon con­seil. Beau­coup pensent à tort que parce qu’ils diri­gent, ils n’ont pas besoin d’être dirigés. Nous com­met­tons égale­ment l’erreur de nous mesur­er aux autres plutôt qu’au poten­tiel que Dieu nous a don­né. Au final, nous ne devenons jamais ce que nous auri­ons pu être. Il est impor­tant de s’évaluer soi-même, mais plus encore d’être éval­ué par les autres. Un bon coach mesure vos per­for­mances par rap­port à vos forces et non pas celles de quelqu’un d’autre. Il sait de quoi vous êtes capa­ble et pour­ra vous pouss­er au-delà de vos lim­ites. Il est tou­jours au bord du ter­rain à observ­er, et non assis au bureau à atten­dre un compte-ren­du. Il s’investit per­son­nelle­ment dans votre suc­cès. Votre vic­toire, c’est sa vic­toire. Ruth a eu besoin de Nao­mi et Tim­o­th­ée de Paul. Et vous, qui vous conseille ?