Le fils prodigue ne s’est pas ruiné en un jour. C’est arrivé lentement mais sûrement, comme le cholestérol dans vos artères. Il a méprisé sa part de l’héritage. On comprend pourquoi David a écrit : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes fautes, qui guérit toutes tes maladies, qui rachète ta vie du gouffre, qui te couronne de bienveillance et de compassion, qui rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle » (Ps 103.1–5). Le fils prodigue venait d’une bonne famille mais il a fini ruiné, sans amis, à manger avec les cochons, ayant cherché à satisfaire un désir légitime de façon illégitime. Pourquoi s’impliquer dans une relation extraconjugale, s’enivrer, se droguer ou se tuer au travail et sacrifier sa famille chemin faisant ? Parce qu’à l’intérieur de chacun de nous, il y a un vide que rien ni personne ne peut remplir, à part Dieu. Jésus a dit : « Alors il se met à réfléchir. Il se dit : […] Je vais partir pour retourner chez mon père et je vais lui dire : Père, j’ai péché » (Lu 15.17–18, PDV). Si vous le lui permettez, Dieu vous arrêtera juste à temps. Il vous rappellera qui vous êtes et à qui vous appartenez. Vous commencerez à voir la boue dans laquelle vous vous êtes vautré, les faux amis, les vaines performances, et les gens autour de vous pas plus heureux que vous. Si c’est votre cas, rentrez à la maison. Votre Père vous attend pour effacer l’ardoise. Il vous aime encore. Dites au diable : « J’ai changé d’avis, je rentre chez moi ».