Aux temps bibliques, les marathons ne se couraient pas sur des routes planes mais sur des sen­tiers rem­plis d’obstacles si bien qu’un coureur pou­vait trébuch­er et per­dre la course. Voici trois obsta­cles à con­sid­ér­er dans la course qu’est votre vie : 1) La dif­fi­culté de par­don­ner. « Mais si vous ne par­don­nez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous par­don­nera pas non plus vos fautes » (Mr 11.26). Si l’évocation d’une per­son­ne déclenche en vous du mépris, arrêtez-vous et priez : « Père, je lui par­donne comme tu m’as par­don­né. Quelles que soient les béné­dic­tions que je demande pour moi, accorde-lui le dou­ble ». Quand vous voulez vous venger, vous ôtez à Dieu le droit de se mon­tr­er mis­éri­cordieux et de gér­er la sit­u­a­tion à sa manière. Ne jouez pas à être Dieu. Vous avez reçu sa mis­éri­corde, trans­met­tez-la ! 2) Des rela­tions tox­iques. Paul écrit : « Les mau­vais­es com­pag­nies cor­rompent les bonnes mœurs » (1Co 15.33). Sur la route de votre vie, vous devez choisir vos com­pagnons de voy­age avec soin. Choi­sis­sez vos amis par­mi ceux qui parta­gent vos valeurs, com­pren­nent l’appel de Dieu sur votre vie et vous for­ti­fient. 3) Un cœur indé­cis. Paul écrit : « Je n’es­time pas encore avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et ten­dant vers ce qui est en avant, je cours vers le but pour obtenir le prix » (Ph 3.13–14). Un cœur décidé résulte d’un esprit résolu. C’est ce qui dis­tingue les vain­queurs des vain­cus. Ne passez pas votre vie à pour­suiv­re votre intérêt pro­pre. Con­sacrez-vous à quelque chose qui lais­sera une trace après vous !