À sa mort, Paul n’a légué ni for­tune ni biens, mais ce qu’il a lais­sé est bien supérieur ! Ce sont ses let­tres, ce sont les gens qu’il a gag­nés à Christ, ceux qu’il a équipés et mar­qués de son influ­ence. Chaque jour, votre vie a un impact sur d’autres vies, de façon invis­i­ble. Vous n’avez pas à con­naître quelqu’un per­son­nelle­ment pour jouir de son héritage. Comme l’odeur d’un par­fum que vous sen­tez encore en entrant dans une pièce pour­tant vide, votre influ­ence peut con­tin­uer à se faire sen­tir bien après votre départ. En général, un héritage va de pair avec un décès et on n’aime pas trop en par­ler. Ou alors on part du principe qu’on n’a pas besoin de com­mencer à y penser main­tenant. Dans cer­tains cas, on a même l’impression qu’on ne con­trôle pas vrai­ment ce qu’on laisse der­rière soi. C’est faux : « L’homme de bien laisse un héritage ». Quel sera le vôtre ? Et surtout, que vous en coûtera-t-il ? Les meilleurs dons ne sont pas for­cé­ment ceux qu’on trou­ve dans un tes­ta­ment mais ceux qui témoignent de qui vous étiez. C’est une chose de mesur­er votre réus­site à votre compte en banque, au nom­bre de vos biens ou à la taille de votre porte­feuille en bourse. C’en est une autre de la mesur­er à votre fidél­ité dans le mariage, à l’éducation de vos enfants, à votre par­tic­i­pa­tion à l’édification du roy­aume de Dieu, et à l’éclat de la lumière que vous lais­serez après votre départ. Tous les grands héritages ont un prix. Pour laiss­er der­rière vous quelque chose de sig­ni­fi­catif, vous devez inve­stir chaque jour dans la vie de ceux qui vous succéderont !