Impliquez les autres. C’est l’un des défis les plus difficiles à relever dans l’Église. Pourquoi ? Une annonce sur un tableau d’affichage à l’extérieur d’une église nous donne un début de réponse. La première ligne dit : « Vous êtes important à nos yeux », et la suivante : « Les dimanches, à dix heures du matin seulement ». Un dessin humoristique d’Erik Johnson le dit d’une autre façon. On y voit une banderole sur laquelle on peut lire en grosses lettres : « Pas facile de réunir un groupe d’hommes à l’église ». Sous la banderole, un groupe d’hommes qui s’ennuient à mourir, et à leur droite, le pasteur qui lance avec ironie : « Jusque-là, tout ce qu’on a en commun, c’est qu’on n’aime ni chanter ni parler ni partager ». Les gens peuvent se sentir perdus et seuls dans la foule, même à l’église. La nuque de la personne qui se tient devant vous ne comblera jamais le moindre besoin émotionnel, relationnel ou spirituel. En tant que membre du corps de Christ, l’Église, il vous appartient de faire le premier pas et d’aborder ceux qui vous entourent. Rien n’arrêtait Jésus pour aller vers les perdus, les pécheurs et les parias, tous ceux que les autres ignoraient. Lorsque quelqu’un vient dans votre église et y rencontre Jésus, votre travail ne fait que commencer. Cette personne est appelée à servir. C’est à vous de lui montrer où, quand et comment le faire. Le vin symbolise la joie. Mais il n’est pas issu d’un seul raisin, il en faut plusieurs grappes. Pensez‑y !