Nathaniel Hawthorne a dit : « Nul homme ne peut montrer aux autres tel visage et chez lui tel autre sans finir avec le temps par ne plus savoir lequel est le vrai ». On porte volontiers un masque en public mais ce n’est qu’en s’ouvrant à l’autre qu’on peut vraiment changer et grandir. « Si nous aussi, nous marchons dans la lumière, nous sommes unis les uns aux autres » (1Jn 1.7, PDV). Un auteur écrit : « Les gens croient à tort qu’il n’y a d’intimité que dans le secret, mais pour Dieu, l’intimité a besoin de lumière. Là où le secret cache nos problèmes, la lumière les révèle. Ils perdent alors de leur force, nous découvrons le pardon, nos blessures guérissent et nous commençons à faire des progrès ». Nous craignons la transparence, mais c’est le seul moyen de se reconstruire spirituellement et affectivement. On ne peut jamais être plus fort seul qu’ensemble. Notre foi est plus solide quand les autres marchent à nos côtés et nous encouragent. À maintes reprises dans le Nouveau Testament, il est dit d’être au service les uns des autres, d’être soumis les uns aux autres, de pardonner, de se soutenir, de s’honorer, de s’accepter, de s’instruire, de s’encourager, de s’aimer les uns les autres et de prier les uns pour les autres. Vous n’êtes pas responsable de tout le monde dans votre Église, mais Dieu attend de vous que vous fassiez tout ce que vous pouvez pour servir les autres. À l’Église de Rome, Paul dit : « Je désire vivement […] que, chez vous, nous soyons encouragés ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi » (Ro 1.12). Voilà l’essentiel !