N’avez-vous jamais vu l’eau gliss­er sur le dos d’un canard ? Les cri­tiques devraient avoir le même effet sur vous. Si elles heur­tent vos sen­ti­ments, arrêtez-vous et réfléchissez : Si ce sont vrai­ment vos sen­ti­ments, les autres ne les con­trô­lent que si vous le leur per­me­t­tez. Et puis, la plu­part des gens se préoc­cu­pent plus d’eux-mêmes que de vous. Vous vous con­nais­sez mieux qu’ils ne vous con­naîtront jamais. Ce n’est pas ce que les autres dis­ent de vous qui compte. L’im­por­tant, c’est ce que dit Dieu et l’opinion que vous avez de vous-même. Quand vous savez qui vous êtes, vous ne per­me­t­trez pas aux autres de vous attein­dre. Jésus savait que ses accusa­teurs ne le com­pre­naient pas. C’est pour cette rai­son qu’ils le craig­naient. Les gens com­bat­tent ce qu’ils ne com­pren­nent pas. L’esprit a ten­dance à rejeter ce qu’il ne parvient pas à saisir. Jésus n’a jamais sup­plié per­son­ne de croire en lui. Pourquoi ? Parce qu’il savait que l’intégrité ne se prou­ve pas mais se dis­cerne. Il est resté con­cen­tré sur son but. Ses enne­mis l’ont accusé d’être pos­sédé par les démons, mais il les a lais­sés dire et a con­tin­ué à chas­s­er les démons. Il n’a pas cher­ché à paraître bon et sincère, il était bon et sincère. C’est humain de vouloir être aimé, val­orisé et admiré, mais vos enne­mis ne lais­seront jamais votre répu­ta­tion intacte. Ignorez-les et ne lais­sez per­son­ne chang­er l’opin­ion que vous avez de vous-même. Soyez comme les pre­miers Chré­tiens qui « se retirèrent de devant le san­hé­drin, joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des out­rages pour le Nom du Seigneur » (Ac 5.41).