En 1989, Mark Well­man, para­plégique, a défrayé la chronique en escal­adant El Cap­i­tan, un mur de gran­ite dans la val­lée de Yosemite, aux États-Unis. Au sep­tième et dernier jour de son ascen­sion, un jour­nal a titré : « Une volon­té solide comme le roc ». Une pho­to de Mark Well­man le mon­trait sur les épaules de Mike Cor­bett, son com­pagnon d’escalade, avec cette légende : « Un para­plégique et son parte­naire prou­vent que rien n’est trop haut pour être gravi ». Ce que les gens ne savent pas, c’est que Mike Cor­bett a grim­pé El Cap­i­tan trois fois pour per­me­t­tre à Mark Well­man de le gravir une fois. La sym­pa­thie vient au sec­ours de nos dif­fi­cultés. Le sou­tien nous donne la force de les sur­mon­ter. La com­pas­sion déclare : « Je com­prends ce que tu tra­vers­es, et je suis là pour toi ». Elle répond à deux besoins fon­da­men­taux : celui d’être com­pris et celui de se sen­tir accep­té tel qu’on est. C’est quand tout s’écroule qu’on a le plus besoin de ses amis. Au cœur de l’épreuve, Job s’est écrié : « Celui qui souf­fre a droit à la bien­veil­lance de son ami ». On a tous besoin de sym­pa­thie et de sou­tien. On trébuche et on ne peut pas tou­jours se relever seul. On doit donc offrir sa sym­pa­thie et son sou­tien aux autres, et l’accepter des autres en retour. La Bible dit : « Si quelqu’un a été une cause de tristesse, […] vous devez plutôt lui par­don­ner et l’en­cour­ager, pour éviter qu’une trop grande tristesse ne le con­duise au dés­espoir » (2Co 2.5–7). Une réelle ami­tié est fondée sur la grâce. La bonne nou­velle, c’est qu’on ne vous deman­dera jamais d’aimer plus que Dieu ne l’a fait.