L’Église prim­i­tive gran­dis­sait si vite que les tâch­es admin­is­tra­tives deve­naient écras­antes. Les apôtres n’ayant plus assez de temps pour prier et étudi­er la Parole de Dieu, ils choisirent sept hommes pour gér­er les affaires courantes. Éti­enne était l’un d’eux. Quelles qual­ités pos­sé­dait-il ? Com­mençons par son intégrité finan­cière. Il va sans dire que pour pren­dre en charge les finances de votre Église, vous devez être irréprochable dans la ges­tion de vos pro­pres finances. Vous devez épargn­er, inve­stir et dépenser sage­ment. Vous devez égale­ment don­ner à Dieu la pre­mière place dans vos finances. Voici une ques­tion à méditer : « Un être humain peut-il frus­tr­er Dieu ? Car vous me frus­trez et vous dites : En quoi t’avons-nous frus­tré ? C’est sur la dîme et le prélève­ment ! » (Mal 3.8). Si vous vous dites : « C’est repar­ti, ils veu­lent notre argent ! », sachez que la dîme n’est pas une ques­tion d’argent mais de pri­or­ités. Dieu ne veut pas de votre sur­plus, il veut votre « pre­mière part » (Pr 3.9, PDV). S’acquitter de la dîme est aus­si une affaire d’obéis­sance. « S’ils écoutent et obéis­sent à Dieu, ils finiront leur vie dans le bon­heur » (Job 36.11, PDV). Quand il s’agit de diriger l’œuvre de Dieu, si vous n’investissez pas 10%, com­ment pou­vez-vous vous inve­stir à 100% ? Si vous ne le faites pas encore, essayez de pay­er la dîme pen­dant un an. C’est comme si vous entriez en affaires avec Dieu. Écoutez sa promesse : « Vous ver­rez alors que j’ou­vri­rai pour vous les réser­voirs d’eau du ciel, et que je vous cou­vri­rai de bien­faits abon­dants » (Mal 3.10).