Éti­enne pos­sé­dait une autre qual­ité : la sagesse. Charles Spur­geon a dit : « La sagesse, c’est le bon usage du savoir ». Vous pou­vez avoir beau­coup de con­nais­sances, si vous ne les utilisez pas avec sagesse, vous ne serez pas un bon meneur d’hommes. Comme un cours d’eau n’ira jamais au-delà de sa source, une entre­prise n’ira jamais au-delà de ses dirigeants. C’est la « loi du cou­ver­cle » selon John Maxwell. Il la définit ain­si : « L’aptitude au lead­er­ship est le cou­ver­cle qui déter­mine le niveau d’efficacité d’une per­son­ne. Plus cette apti­tude est basse, plus le cou­ver­cle sur son poten­tiel est bas. Plus elle est haute, plus grande est son effi­cac­ité. À titre d’exemple, si votre lead­er­ship mérite un 8, alors votre effi­cac­ité ne sera jamais supérieure à un 7. Si votre lead­er­ship n’est qu’un 4, votre effi­cac­ité ne dépassera pas un 3. Votre apti­tude au lead­er­ship, qu’elle soit haute ou basse, déter­mine tou­jours votre effi­cac­ité et l’impact poten­tiel de votre entre­prise ». Paul dis­ait à Tim­o­th­ée : « Applique-toi à la lec­ture » (1Ti 4.13). Celui qui ne veut pas lire est plus à plain­dre que celui qui ne sait pas lire. La dif­férence entre ce que vous êtes aujourd’hui et ce que vous serez dans 25 ans sera tou­jours pro­por­tion­nelle à vos habi­tudes de lec­ture, aux rela­tions que vous cul­tivez et au temps passé avec Dieu. Éti­enne était le bon choix. La preuve : « La parole de Dieu se répandait, le nom­bre des dis­ci­ples se mul­ti­pli­ait beau­coup à Jérusalem, et une grande foule de sac­ri­fi­ca­teurs obéis­sait à la foi » (Ac 6.7).