Nous exis­tons tous pour une rai­son. La ques­tion est : Laque­lle ? Ben Pat­ter­son écrit : « J’ai une théorie sur la vieil­lesse. Je crois que lorsque la vie nous a usés, quand nos artic­u­la­tions nous lâchent, notre peau se ride et nos artères se bouchent et dur­cis­sent, ce qu’il restera de nous sera l’essence même de ce que nous avons tou­jours été tout au long de la vie. Exem­ple 1 : Un oncle éloigné. Toute sa vie, il a cher­ché par tous les moyens à s’en­richir. Il a fini sa vie riche, à radot­er et à baver d’admiration devant sa for­tune. Après avoir été usé par la vie jusqu’à son essence, il ne restait plus que la cupid­ité à l’é­tat brut. Voilà ce qu’il avait fait de sa vie. Exem­ple 2 : La grand-mère de ma femme. À sa mort, à plus de 80 ans, elle était sénile depuis bien des années. De quoi par­lait-elle ? Mon meilleur sou­venir, c’est quand on lui demandait de prier avant le repas. Elle tendait les mains et pre­nait celles de ses voisins, un large sourire heureux illu­mi­nait son vis­age, ses yeux fatigués se mouil­laient de larmes en regar­dant vers le ciel, et son men­ton trem­blait au moment de dire à Jésus com­bi­en elle l’aimait. C’était tout Edna. Elle aimait Jésus et elle aimait les gens. Elle oubli­ait nos prénoms mais nous touchait tou­jours affectueuse­ment, chaque fois que nous pas­sions près d’elle. Après avoir été usée par la vie jusqu’à son essence, il ne restait plus que son amour pour Dieu et pour les autres ». Pour quoi vivez-vous ?