Voici trois obstacles que vous devez écarter pour espérer gagner quelqu’un à Christ : 1) L’ennui. Jésus n’est pas ennuyeux mais la religion peut l’être. On raconte l’histoire d’une femme qui s’est endormie pendant un sermon. Le pasteur demande à l’homme assis à côté d’elle de la réveiller. L’homme répond : « Vous l’avez endormie, à vous de la réveiller ! » Jésus est le « bon berger » (Jn 10.11). Le mot grec pour « bon » est « kalos », qui signifie « captivant ». C’est ce Jésus que nous avons besoin de présenter à ceux qui cherchent. 2) L’argent. On dit parfois que les terminaisons nerveuses les plus sensibles sont celles qui sont connectées à notre portefeuille. L’Église a‑t-elle été secouée par des scandales financiers ? Oui, y compris l’Église primitive (Ac 5). Mais ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain ! Rien ne se fait sans argent : construire une église, aider les plus pauvres, envoyer des missionnaires, tout a un coût. Quand l’argent est entre de bonnes mains, l’argent est une solution, non un problème. En outre, si Dieu peut avoir confiance en vous quand il s’agit de donner, il vous montrera comment gagner plus. Il a dit : « Moi, l’Éternel, ton Dieu, je t’instruis à ton profit » (Esa 48.17). 3) La peur de mettre mal à l’aise. Les gens disent parfois : « Je ne me sens pas très à l’aise à l’église ». La vérité, elle aussi, peut vous mettre mal à l’aise ! L’Évangile peut réconforter mais également déranger. Quand Paul prêchait, certains étaient mal à l’aise. Mais si quelqu’un place sa confiance en Christ après avoir été mis mal à l’aise, n’est-ce pas une bonne chose ?