Pierre a demandé : « Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il pèchera contre moi ? Jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois » (Mt 18.21–22). On ne devrait pas s’arrêter là. Si Dieu ne nous avait donné que 70 « tickets de pardon », nous serions bien embêtés ! Vous ne pouvez vider votre « compte-miséricorde» avec Dieu. Mais si vous refusez de pardonner, vous oubliez ce que Paul rappelle : « Tu auras besoin de pardon avant la fin de la journée » (Ga 6.1, The Message). Jésus a dit : « Pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos fautes » (Mr 11.25). Que ce soit 7, 70 ou 7 000 fois, « ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi » (Ga 6.7). Nous sommes humains, et quand on nous blesse, nous réclamons justice. Mais Dieu veut que nous pardonnions bien avant que notre agresseur ne se repente. Échappera-t-il aux conséquences de ses actes ? Non, mais c’est l’affaire de Dieu, pas la vôtre. Nourrir les rancunes est épuisant pour le corps, le cœur et l’esprit. Le pardon vous galvanise, vous libère, et vous allez de l’avant. Souvenez-vous que vous avez été pardonné « selon la richesse de sa grâce », à condition toutefois que vous pardonniez aux autres ! Quand vous pensez à la dette que Dieu a effacée, tous les torts subis pâlissent en comparaison, non ? Annie Johnson Flint écrit : « Son amour est sans limite, sa grâce est infinie, aucun homme ne connaît les limites de sa puissance. Il donne sans retenue en puisant dans les richesses infinies de Jésus ». Quelle merveilleuse grâce !