Si vous ne par­don­nez pas, vous n’avancez pas. N’est-il pas dès lors essen­tiel de par­don­ner à ceux qui vous ont blessé ? Vous dites : « Mais ils vont s’en tir­er à bon compte ». Ils ne se tireront de rien du tout ! Dieu est apte à juger, pas vous. Ceux qui vous cri­tiquent agis­sent à votre égard en se fon­dant sur des infor­ma­tions incom­plètes, mais Dieu con­naît la vérité et il s’oc­cu­pera de vos détracteurs en son temps. En ten­tant de vous défendre vous-même et de prou­ver leur erreur, vous empiétez sur le ter­rain exclusif de Dieu. La Bible dit : « Ne ren­dez à per­son­ne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S’il est pos­si­ble, autant que cela dépende de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais lais­sez agir la colère, car il est écrit : À moi la vengeance, c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Mais si ton enne­mi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agis­sant ain­si, ce sont des char­bons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne sois pas vain­cu par le mal, mais vain­queur du mal par le bien » (Ro 12.17–21). Le but de Satan est de vous désta­bilis­er et de vol­er votre paix. Ne restez pas entre ses mains ! Christ, votre mod­èle, a prié pour ceux qui ont plan­té des clous dans les siennes : « Père par­donne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lu 23.34). Même s’ils se croient intel­li­gents, vos enne­mis agis­sent sou­vent dans l’ig­no­rance. Ne vous abais­sez pas à leur niveau en ripostant. Par­don­nez-leur et lais­sez courir.