Pilate avait la pos­si­bil­ité d’ac­quit­ter Jésus. Au lieu de cela, il a demandé une bas­sine d’eau pour se laver les mains de toute l’af­faire. Son com­porte­ment dis­ait : « Je ne suis pas con­cerné ». C’est l’at­ti­tude de bien des gens. Mais pas celle de Jésus. La nuit précé­dant sa mort, il a demandé une bas­sine d’eau pour laver les pieds de ses dis­ci­ples. Il leur a appris ceci : « Quiconque veut être grand par­mi vous, sera votre servi­teur ». Pierre n’é­tait pas d’ac­cord car au Proche-Ori­ent, la toi­lette des pieds incom­bait au plus petit des servi­teurs de la mai­son, et pour lui, c’é­tait indigne du Christ. Cather­ine Mar­shall écrit : « C’est à nous, les dis­ci­ples, d’être les servi­teurs, et je serais assez de l’avis de Pierre. Mais Jésus lui a répon­du : “Si je ne te lave, tu n’as point de part avec moi” (Jn 13.8). Quelle réponse stupé­fi­ante et prodigieuse ! À moins de croire à son amour immense pour moi, de l’accepter par la foi comme mon servi­teur et mon Dieu, et de savoir qu’il ne recherche que mon bien, je ne peux avoir son ami­tié ». C’est telle­ment con­traire à la philoso­phie du monde où cha­cun veut diriger et per­son­ne ne veut servir. Mais être comme Jésus, c’est être un servi­teur, car lui-même s’est appelé ain­si. N’ayez jamais d’ob­jec­tif si haut qu’il vous rende aveu­gle aux besoins de ceux qui vous entourent. Sans une âme de servi­teur, vous serez ten­té d’u­tilis­er vos dons à des fins per­son­nelles, ou d’estimer que cer­taines tâch­es sont indignes de vous. En vérité, la seule façon de servir Dieu est de servir ceux qu’il aime.