« Tu ne com­met­tras pas de vol » : ce huitième com­man­de­ment devait paraître bien étrange aux  Israélites. Pour ce peu­ple nomade, le vol et le pil­lage étaient non seule­ment tolérés mais encour­agés. Mais Dieu a dit : « Ce temps est révolu. Le vol déna­ture vos pri­or­ités. Il met le matériel au-dessus de l’hu­main. Vous vio­lez les droits des autres en dis­ant : “Je vaux plus que vous”. Alors à par­tir de ce jour, vous fer­ez preuve de la plus grande hon­nêteté dans vos échanges ». Il y a cepen­dant une autre manière de vol­er, à laque­lle cer­tains chré­tiens ne pensent pas. La Bible dit : « Est-il nor­mal de tromper Dieu ? Pour­tant vous, vous me trompez ! “En quoi ?”, me deman­dez-vous. Dans le verse­ment de la dîme et dans vos offran­des. Vous êtes sous le coup d’une grave malé­dic­tion parce que vous me trompez, vous, le peu­ple tout entier. Apportez donc réelle­ment tout ce que vous devez dans mon tem­ple pour qu’il y ait tou­jours de la nour­ri­t­ure en réserve. Vous pou­vez me met­tre à l’épreuve à ce sujet […]. Vous ver­rez bien que j’ou­vri­rai pour vous les vannes du ciel et que je vous comblerai de bien­faits. J’empêcherai les insectes de détru­ire vos récoltes et de ren­dre vos vignes impro­duc­tives […]. Toutes les nations étrangères vous déclareront heureux, car il fera bon vivre dans votre pays » (Mal 3.8–12, BFC). Quand vous volez Dieu, vous finis­sez par vous vol­er vous-même. Vous vous privez, en effet : 1) de la béné­dic­tion de Dieu sur votre vie ; 2) de sa pro­tec­tion dans les temps de crise ; 3) du priv­ilège de partager ses bon­tés avec votre entourage. Le jeu en vaut-il la chan­delle ? Pensez‑y !