Dieu peut-il paraître loin­tain ? Floyd McClung écrit : « Vous vous réveillez un matin et tout sen­ti­ment spir­ituel s’est envolé. Vous priez mais rien ne se passe. Vous chas­sez le dia­ble, mais ça ne change rien. Vous méditez, vos amis prient pour vous, vous con­fessez vos péchés, vous deman­dez par­don à ceux que vous con­nais­sez, vous jeûnez, tou­jours rien. Vous com­mencez à vous deman­der com­bi­en de temps va encore dur­er ce brouil­lard spir­ituel. C’est comme si vos prières n’étaient pas enten­dues. Frus­tré, vous vous écriez : “Mais qu’est-ce qui m’ar­rive ?” C’est ain­si qu’est testée et que mûrit votre rela­tion avec Dieu. Nous pas­sons tous par là. C’est pénible, mais absol­u­ment vital pour le développe­ment de votre foi. Voyez-vous, Dieu est tou­jours là, même quand vous l’ig­norez. Sa présence dépasse l’en­ten­de­ment ou les sen­ti­ments. Il attache plus d’importance à votre foi qu’à vos émo­tions. “Per­son­ne ne peut plaire à Dieu sans la foi” (Hé 11.6, BFC). Que faire alors ? Ésaïe répond : “J’e­spère en l’Éter­nel, qui cache sa face […], je place en lui ma con­fi­ance.” L’amour et la fidél­ité de Dieu ne changent pas. Accrochez-vous à ses promess­es. Dans les temps de sécher­esse spir­ituelle, reposez-vous sur sa Parole, non sur vos sen­ti­ments. Votre foi est en train de grandir. Une ami­tié basée exclu­sive­ment sur des émo­tions est super­fi­cielle. Ne soyez pas trou­blé, la grâce de Dieu tourne encore à plein régime ! Il est avec vous, même si vous ne le ressen­tez pas ». Dieu vous dit aujour­d’hui : « Je ne te lais­serai pas, je ne t’a­ban­don­nerai jamais » (Hé 13.5, BFC).