Quelqu’un a dit : « Rien de plus étrange que les gens, mais rien de plus important non plus ! » Jésus le savait. Il a vécu « comme celui qui sert » (Lu 22.27). Il s’est occupé des bannis de la société. Il est allé chercher la seule brebis égarée, laissant les 99 autres (Lu 15.4–6). Même sur la croix, Jésus ne pensait pas à l’impact de son ministère sur terre, ou aux derniers détails à régler. Il était occupé à pardonner au brigand sur la croix voisine, à demander au père de pardonner à ceux qui le crucifiaient, et à s’assurer que sa mère ne manquerait de rien après son départ. Les impératifs de Jésus était-il donc moins pressants que les nôtres ? Ou bien savait-il quelque chose que nous ignorons ? Au lieu de remplir notre agenda, nous devrions chercher à tisser des relations et nous investir dans la vie des autres. Songez à ce qui arriverait si, à l’instar de Jésus, nous décidions consciemment d’investir notre temps et nos talents dans la vie de douze personnes. Les possibilités sont extraordinaires ! L’idée de faire une différence dans ce monde vous intimide. Ne laissez pas la perception que vous avez de vos forces et faiblesses limiter votre vision des possibles. « Dieu […] a le pouvoir de faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou même imaginons, par la puissance qui agit en nous » (Ep 3.20, BFC). Seule compte l’opinion de Dieu. Il a dit à Gédéon : « Va avec cette force que tu as, et tu sauveras Israël […] ; n’est-ce pas moi qui t’envoie ? » (Jug 6.14). Ce ne sont pas vos faiblesses mais la force de celui qui vous envoie qui rend la victoire possible.