Lors de la Sec­onde Guerre mon­di­ale, les bom­bardiers alliés étaient lit­térale­ment bardés de canons. Les B 17, surnom­més « forter­ess­es volantes », trans­portaient 13 mitrailleuses de gros cal­i­bre. Les ingénieurs avaient sug­géré que les avions seraient en fait plus sûrs sans cet atti­rail. Délestés de ce poids, ils vol­eraient plus vite et plus haut, aug­men­tant ain­si leurs chances de survie. Mais les pilotes n’étaient pas de cet avis. Jamais ils n’auraient imag­iné une mis­sion sans cet arse­nal de défense. Se référant à cela, Jon Walk­er dit : « Nous faisons les mêmes choix dans nos pro­pres batailles ». Pour Dieu, les armes sont inutiles. Avec lui, nous pou­vons pren­dre notre envol plus vite et plus haut. « Si nous mar­chons dans la chair, nous ne com­bat­tons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous com­bat­tons ne sont pas char­nelles, mais elles sont puis­santes devant Dieu, pour ren­vers­er des forter­ess­es » (2Co 10.3–4). Mais nous dis­ons : « Non mer­ci ». Nous préférons riposter et nous défendre avec notre arse­nal de colères, d’exigences, de manip­u­la­tions, de com­plai­sances et de reproches. Il faut du courage pour renon­cer aux armes de la chair, brandir « le boucli­er de la foi », et se munir des armes de Dieu (Ep 6.16). C’est la foi dont a fait preuve David face à Goliath : « Tu viens con­tre moi avec une épée, […] moi je viens armé du nom du Seigneur » (1S 17.45, BFC). Ne vous bat­tez plus avec vos pro­pres forces et lais­sez l’arsenal spir­ituel de Dieu vous défendre. « Il est un boucli­er pour ceux qui se réfugient en lui » (Pr 30.5).