Si vous voulez que Dieu vous utilise, ne soyez pas sur­pris qu’il per­me­tte des temps d’adversité et de détresse. Jésus a vécu cela, et il a dit : « Le servi­teur n’est pas plus grand que son maître » (Jn 15.20). Un spé­cial­iste de la Bible remar­que : « L’intention de Dieu n’est pas de nous faire du mal, mais d’accroître notre capac­ité à man­i­fester son amour à un monde en manque de com­pas­sion. Le cha­grin clar­i­fie votre pen­sée. À l’école de Christ, être brisé est une bonne chose. Il est impos­si­ble d’être proche de Dieu tant que sub­sis­tent indépen­dance, orgueil et entête­ment à croire que notre chemin est meilleur que celui de Dieu. Brisés, nous con­fes­sons : “Je ne peux pas mais Dieu peut.” C’est l’aveu de Paul : “Mal­heureux que je suis ! Qui me délivr­era de ce corps de mort ?” (Ro 7.24). C’est le fils prodigue dis­putant sa nour­ri­t­ure aux pourceaux (Lu 15.11–32). C’est Joseph coincé en prison, oublié par le grand échan­son (Ge 40.23). C’est Jonas cri­ant à Dieu dans le ven­tre du grand pois­son (Jon 2.1–9). C’est Pierre pleu­rant amère­ment lors du procès de Jésus (Lu 22.62). C’est Jésus remet­tant tout à Dieu et pri­ant : “Père, […] que ce ne soit pas ma volon­té, mais la tienne, qui soit faite” (Lu 22.42). Comme Jésus rompant le pain lors du dernier repas, Dieu nous saisit, nous brise, nous bénit et nous utilise ». Êtes-vous brisé ? Courage, au roy­aume de Dieu, des béné­dic­tions en découlent. Watch­man Nee le dit ain­si : « Ne voir, rien qu’une fois, Dieu faire son œuvre à tra­vers nous, vaut plus que les efforts de toute une vie humaine ».