Il y a plusieurs façons de se sentir important. Nous pensons que si nous côtoyons quelqu’un d’unique, nous serons uniques. Ou bien nous essayons de laisser notre empreinte. Lorsqu’un milliardaire réalise qu’il aura épuisé sa vie bien avant sa fortune, il crée une fondation. Nous faisons des enfants pour les mêmes raisons. Nous espérons qu’après notre mort, nos descendants se souviendront de leurs « bons vieux parents », et qu’ainsi nous prolongerons notre vie à travers la leur. Bertrand Russell, athée convaincu, a dit : « Je crois qu’à ma mort, mes os pourriront et qu’il ne restera rien de moi ». Il a tort, et vous le savez ! Jésus a dit : « Même les cheveux de votre tête sont tous comptés » (Mt 10.30). Nous surveillons notre compte en banque, le niveau d’essence du réservoir et les kilos sur la balance. Mais les cheveux, on les coiffe, on les teint, on les coupe, mais on ne les compte pas. Dieu le fait. Dieu vous a formé, connaît tout de vous, et vous aime. Le Psalmiste a dit : « C’est toi qui as créé ma conscience, c’est toi qui m’as tissé dans le ventre de ma mère. Seigneur, je te dis merci parce que tu m’as créé. Oui, mon corps est étonnant et très beau. Ce que tu fais est magnifique, je le reconnais. Quand tu me formais dans le secret, quand tu me brodais dans la profondeur de la terre, tu voyais tout, rien n’était caché pour toi. J’étais à peine formé, tu me voyais déjà ! Déjà, tu avais écrit dans ton livre le nombre de jours que tu allais me donner, et pourtant, aucun n’avait encore commencé ! » (Ps 139.13–17, PDV).