La deux­ième attaque vient de la chair. La chair est votre point faible. Elle vous « mène par le bout du nez ». Sa devise ? « Il n’y en a que pour moi ! » Elle cherche con­stam­ment à se met­tre en avant, à pass­er en pre­mière ligne. Elle est ain­si faite. Et elle ne peut être sauvée ou sanc­ti­fiée car : « Ce qui est né de la chair est chair » (Jn 3.6), et rien d’autre. « [L’E­sprit et la chair] sont opposés l’un à l’autre, afin que vous ne fassiez pas ce que vous voudriez » (Ga 5.17). Alors com­ment con­trôler votre « chair » ? 1) Faites un choix. « […], choi­sis­sez aujour­d’hui qui vous voulez servir […] » (Jos 24.15). Durant la guerre de Séces­sion, des mil­liers de sol­dats de l’Union et des États con­fédérés ont été abat­tus par des « tirs amis ». Pourquoi ? Parce qu’ils man­quaient d’u­ni­formes pour affich­er leur camp. Sachez claire­ment de quel côté vous êtes et faites-le savoir autour de vous. 2) Imposez un blo­cus à votre chair. En temps de guerre, les généraux pren­nent grand soin de détru­ire les ponts, les autoroutes et les voies fer­rées pour priv­er l’en­ne­mi de l’ap­pro­vi­sion­nement néces­saire à la vic­toire. Votre chair ne pour­ra pas vous con­trôler si vous lui « coupez les ponts ». « Ne vous lais­sez plus entraîn­er par votre pro­pre nature pour en sat­is­faire les désirs » (Ro 13.14, BFC). 3) Main­tenez une com­mu­ni­ca­tion régulière avec le poste de com­man­de­ment. Même les sol­dats les mieux entraînés, équipés et com­mandés, ne peu­vent vain­cre sans une liai­son avec l’É­tat-Major. Alors restez en con­tact : « Priez en tout temps par l’E­sprit » (Ep 6.18).