Rien ne blesse plus que le poignard de la trahi­son. Peut-être en vivez-vous une sem­blable à celle qu’a vécue David. Le psaume 55 est le cri d’un cœur blessé, une prière dés­espérée pour obtenir du sec­ours. David est acca­blé, ébran­lé dans l’âme. Il sup­port­erait qu’un enne­mi le déshon­ore (v.12). Au con­traire : « C’est toi, un homme comme moi, Mon con­fi­dent, toi que je con­nais bien ! Ensem­ble nous viv­ions dans une douce intim­ité, nous allions avec la foule à la mai­son de Dieu ! » (v.14–15). C’é­tait une pilule dure à avaler : son meilleur pote, celui que jamais il n’au­rait sus­pec­té, la per­son­ne à laque­lle il con­fi­ait ses secrets, un frère dans la foi et un fidèle ami ! Pas éton­nant qu’il ait eu le cœur brisé. La trahi­son d’un ami l’avait mis en dan­ger de mort. « Il porte les mains sur ceux qui étaient en paix avec lui, il pro­fane son alliance ; sa bouche est plus douce que la crème, mais la guerre est dans son cœur ; ses paroles sont plus onctueuses que l’huile, mais ce sont des épées dégainées » (v.21–22). Com­ment David va-t-il sur­mon­ter sa rancœur ? En adop­tant ces trois atti­tudes : 1) Il a admis la sit­u­a­tion. Il a exprimé ses émo­tions. 2) Il en a par­lé à Dieu. Au lieu de faire sem­blant d’être courageux, il a partagé ses angoiss­es avec Dieu. « Le soir, le matin et à midi, je soupire et je gémis, et il a enten­du ma voix » (v.18). 3) Il a con­fié le prob­lème à Dieu. « Remets ton sort à l’Éter­nel, et il te sou­tien­dra, il ne lais­sera jamais chancel­er le juste » (v.23). Aujour­d’hui, faites ces trois choses et vous serez remis sur les rails.