Préférez-vous pren­dre ou don­ner ? Si vous n’êtes pas sûr de votre réponse, pensez à cer­taines vedettes de la télé. Mal­gré tout leur tal­ent, leurs prin­ci­pales moti­va­tions sont l’audi­mat, l’im­age, la notoriété et les prof­its. Regardez dans leur passé. À coup sûr, la petite fille qui se pavanait habil­lée en princesse vit et agit main­tenant pour l’ap­pro­ba­tion de la foule. Le petit garçon qui se pre­nait pour Tarzan garde encore aujour­d’hui un sen­ti­ment de supéri­or­ité. Jean par­le d’un homme dans l’Église, appelé Diotrèphe, « qui aime à être le pre­mier » (3Jn.9). Dan Rei­land, coach en man­age­ment, observe : « Si les com­mu­ni­cants agis­sent par besoin, manque d’as­sur­ance, amour-pro­pre, ou même respon­s­abil­ité, ils ne don­nent pas. Ceux dans le besoin veu­lent des éloges. Ceux qui man­quent d’as­sur­ance veu­lent être approu­vés et accep­tés. Ceux qui ont trop d’amour-pro­pre veu­lent être élevés, juste un peu au-dessus de la masse. Même les plus respon­s­ables veu­lent juste que l’au­di­toire recon­naisse leur sens du devoir. Beau­coup com­mu­niquent sans même le savoir de l’une de ces manières. Puis il y a ceux qui don­nent. Ceux-là dis­pensent sans compter l’amour, la grâce, la recon­nais­sance, la com­pas­sion et la pas­sion. Ce sont toutes des manières de don­ner. Dans cha­cune de ces dis­po­si­tions de cœur, l’au­di­toire n’a rien à don­ner, juste à recevoir. L’en­seigne­ment devient alors un don. Il vous rem­plit et vous renou­velle ». Aujour­d’hui, deman­dez à Dieu de vous aider à don­ner plutôt qu’à prendre.