Devant le blessé ignoré par le prêtre et le Lévite, le bon Samar­i­tain prend l’initiative de faire un détour pour lui venir en aide. Jésus con­clut sa parabole en dis­ant : « Va, et toi, fais de même » (Lu 10.37). Sam Wal­ton, le fon­da­teur des mag­a­sins Wal-Mart, a enseigné à tous ses employés la « règle des trois mètres ». Elle énonce : « Je promets de ne jamais pass­er à moins de trois mètres d’un client sans le regarder en face, le saluer, et lui pro­pos­er mon aide ». Résul­tat, cette règle est appliquée chaque jour dans les mag­a­sins de par le monde. On admet tous la valeur d’une ini­tia­tive. Pour­tant on omet tou­jours de la pren­dre. On attend que l’autre fasse le pre­mier pas. Mais tout cela n’aboutit qu’à des occa­sions per­dues. Le pas­teur Mal­colm Bane observe : « Si, pour agir, vous atten­dez de pou­voir tout pour tout le monde, au lieu de faire une chose pour quelqu’un, vous finirez par ne rien faire pour per­son­ne ». Si vous êtes décidé à aider les autres et à marcher avec la béné­dic­tion de Dieu, n’attendez pas, prenez l’initiative ! Le « moment idéal » ne vient que rarement. Un ancien proverbe juif dit : « le sage fait aus­sitôt ce que l’insensé fait au dernier moment ». C’est sou­vent gênant d’entamer une con­ver­sa­tion. Pro­pos­er de l’aide sig­ni­fie s’exposer à un refus. Un cadeau peut être mal inter­prété. Dans ces cir­con­stances, vous vous sen­tirez mal à l’aise. Apprenez sim­ple­ment à sur­mon­ter votre gêne et votre manque d’assurance. Pour aider les gens, il vous faut avancer et faire ce que les autres n’envisagent presque jamais. Prenez de suite l’initiative. En vous risquant sur l’échelle, vous cueillerez les meilleurs fruits.