Votre engagement devrait répondre à un autre objectif : être conduit. Sans l’intervention de Dieu, vous êtes à la merci de votre propre raisonnement : attention, danger ! Le Psalmiste a écrit : « Conduis-moi sur le chemin de ta vérité. Enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve, et je compte sur toi tous les jours » (Ps 25.5, PDV). Dieu dit par la bouche d’Ésaïe : « Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu’ils ne connaissaient pas, je les conduirai par des sentiers qu’ils ignoraient ; je changerai devant eux les ténèbres en lumière et les endroits tortueux en terrain plat ; c’est bien cela que je ferai et je ne les abandonnerai pas » (Esa 42.16). Le chemin que vous prenez détermine votre destination. Alors avant de choisir une direction, parlez-en à Dieu. Et ne soyez pas surpris qu’il vous conduise sur une route « que vous ne connaissiez pas ». Vous devez croire que Dieu sait ce qu’il fait. Blaise Pascal a dit : « Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre ». Dans cette période où tout va très vite, vous devez trouver le temps de ralentir, rassembler vos pensées, évaluer ce qui se passe autour de vous, et obtenir la direction de celui qui, depuis le début, connait déjà la fin (Esa 46.10). Jésus a dit à ses disciples de venir à l’écart, afin de se ressourcer physiquement et spirituellement (Mr 6.31). La Bible dit : « En privé, il expliquait tout à ses disciples » (Mr4.34). Il y a certaines choses que Dieu ne vous expliquera qu’à condition de prendre du temps, seul avec lui.