Jésus a dit : « Si ton frère a péché, va et reprends-le seul à seul. S’il t’é­coute, tu as gag­né ton frère ». La con­fronta­tion sup­pose trois choses. 1) Une force de car­ac­tère. Parce qu’il savait qui il était en tant que Fils de Dieu, Jésus n’avait besoin ni de plaire ni d’être accep­té par les autres. Con­naître votre iden­tité en Christ et la rai­son pour laque­lle Dieu vous a créé, vous per­met, quand c’est néces­saire, de con­fron­ter les autres sans crain­dre les con­séquences. 2) Du courage. Les phar­isiens ont pu salir la répu­ta­tion de Jésus, ce qui a d’ailleurs fini par le men­er à la croix. Mal­gré tout, Jésus ne s’est jamais dépar­ti de la vérité. Comme lui, vous devez accepter de porter votre croix et de le suiv­re même si c’est au prix d’une querelle ou d’une blessure. Con­fron­ter, c’est être sur le front, regarder la per­son­ne en face et régler le prob­lème avec hon­nêteté et amour pour le bien de la rela­tion. 3) De la pru­dence. Soyez sûr que c’est la volon­té de Dieu et non pas seule­ment la vôtre. Il est trop facile de s’armer de courage pour con­fron­ter quelqu’un dont vous cherchez à obtenir quelque chose, ou de penser que la con­fronta­tion est néces­saire quand la seule chose que vous voulez c’est con­trôler l’autre. Deman­dez à Dieu de vous diriger afin de savoir quand, com­ment et où con­fron­ter quelqu’un. Votre but devrait tou­jours être la réc­on­cil­i­a­tion et la restau­ra­tion de la rela­tion. Alors « va et reprends-le ».