Méfiez-vous des « vieux amis » !

N’est-il pas curieux de con­stater que Jésus ait pu faire des mir­a­cles partout sauf dans sa pro­pre ville ? Le prob­lème ne venait pas de l’en­droit mais de l’at­ti­tude des gens. La Bible dit : « Il se ren­dit dans sa patrie et se mit à enseign­er dans leur syn­a­gogue, de telle sorte qu’ils étaient éton­nés et dis­aient : D’où lui vien­nent cette sagesse et ces mir­a­cles ? N’est-ce pas le fils du char­p­en­tier ? […] Et il était pour eux une occa­sion de chute. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa mai­son » (v.54–55, 57). Com­ment Jésus a‑t-il réa­gi ? Il les a quit­tés et pour­suivi sa route ! La foi refuse de se blo­quer dans le passé. Méfiez-vous des « vieux amis ». Ils ver­ront tou­jours votre univers plus étroit qu’il ne l’est. Ils ten­teront de vous coin­cer dans une péri­ode de votre vie qui est révolue. Ils chercheront à vous éval­uer sur la base de la per­son­ne que vous étiez, pas de celle que vous êtes dev­enue, ni bien sûr de celle que vous devien­drez un jour. Ils voudront vous garder avec eux dans l’al­bum des sou­venirs, et bris­er l’élan dont vous avez besoin pour vous élever. Ils vous empêcheront de regarder vers l’avenir. Ne les lais­sez pas faire. Dieu veut faire de grandes choses dans votre vie, mais il faut que vous dépassiez le « bon vieux temps ». Le passé est le passé, on ne peut le réécrire, on peut seule­ment le rejouer, encore et encore. Il est temps d’écrire le reste de votre his­toire. L’avenir est devant vous comme une terre vierge atten­dant que des pio­nniers l’ex­plorent. Alors en route !