Faites-vous une réputation de pleurnichard(e), et les gens se mettront à vous éviter. Lisez dans le livre des Nombres chapitre 27, versets 1 à 11, l’histoire des cinq filles de Tselophhad. Elles sont face à un problème. Leur père est mort dans le désert avant l’entrée d’Israël en Terre Promise. Il n’a pas de fils pour hériter de sa terre, et la loi ne permet pas aux femmes d’en bénéficier. En conséquence, sans un père, des frères, des maris, des fils, ou d’autres hommes de la famille proche, les filles de Tselophhad sont totalement démunies. C’est injuste, mais c’est la loi. Alors, au lieu de se plaindre aux autres, les sœurs adressent directement leur requête à Moïse et aux chefs religieux. Et lorsque Moïse porte leur cause devant Dieu, celui-ci donne raison aux femmes et accède à leur demande. Imaginez maintenant qu’elles se soient mises à pleurnicher devant qui voulait l’entendre au lieu d’aller droit vers ceux qui pouvaient décider, c’est à dire Moïse et Dieu. Nul doute qu’elles n’auraient hérité de rien. Comprenez ceci : Dieu ne peut pas bénir ceux qui se plaignent ! Se plaindre est un péché qui l’a irrité au point d’empêcher une génération entière d’Israélites d’hériter de la Terre Promise une fois arrivée à son seuil. Vous dites : « Bon, j’ai subi une injustice, alors à qui dois-je me plaindre ? » Au Seigneur, le seul qui puisse agir pour la réparer ! Le Psalmiste a écrit : « Je présente ma requête devant lui, j’expose devant lui ma détresse » (Ps 142.2). C’est le plus judicieux des conseils à suivre !