Il n’y a pas de mal à grandir dans la pau­vreté, tant que la pau­vreté ne grandit pas en vous pour finir par con­trôler vos pen­sées. Évo­quant son enfance mis­érable, un homme célèbre a con­fessé un jour qu’il souf­frait encore aujour­d’hui de la peur de man­quer. Du coup il s’in­fligeait trop de pri­va­tions, voy­ait sa for­tune comme quelque chose d’ir­réel, inca­pable de se déten­dre et appréci­er les béné­dic­tions que la réus­site lui appor­tait. Pour­tant, sa femme avait pu apporter un cer­tain équili­bre dans sa rela­tion avec l’ar­gent. Qui croyez-vous respon­s­able de votre suc­cès, vous-même ou Dieu ? Aus­si longtemps que vous pensez que c’est vous, vous resterez vul­nérable aux gens, aux cir­con­stances et aux con­di­tions économiques. Mais lorsque vous com­prenez que Dieu est à l’o­rig­ine de votre réus­site, vous êtes capa­ble de bien gér­er vos acquis. Vous avez le choix : vous fier à vous-même ou faire con­fi­ance à Dieu ! Le Psalmiste écrit : « Car rien ne manque à ceux qui le craig­nent. Les lion­ceaux éprou­vent la dis­ette et la faim, mais ceux qui cherchent l’Éter­nel ne man­quent d’au­cun bien » (v.10–11). Vous dites : « Mais ça c’est une promesse de l’An­cien Tes­ta­ment ». Alors en voici une du Nou­veau Tes­ta­ment : « Dieu a le pou­voir de vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, pos­sé­dant tou­jours à tous égards de quoi sat­is­faire à tous vos besoins, vous ayez encore en abon­dance pour toute œuvre bonne » (2Co 9.8).