L’amour de Dieu va au-delà de tout, race, genre, opin­ion, pays et cul­ture. « Avec les Juifs et les non-Juifs, il a fait un seul peu­ple. En don­nant sa vie sur la croix, le Christ a détru­it le mur de haine qui les séparait. […] Le Christ a créé un seul peu­ple nou­veau en union avec lui, et ain­si, il a fait la paix entre eux. En mourant sur la croix, il a réu­ni les Juifs et les non-Juifs en un seul corps, et il les a réc­on­cil­iés avec Dieu. Par la croix, il a détru­it la haine » (Ep 2.14–16, PDV). La croix crée une nou­velle human­ité, un peu­ple affranchi de toute race ou de luttes intestines, une nou­velle citoyen­neté, basée non sur des orig­ines géné­tiques ou géo­graphiques com­munes, mais sur un Sauveur com­mun. « Faites-vous mutuelle­ment bon accueil, comme Christ vous a accueil­lis, pour la gloire de Dieu » (Ro 15.7). Alors recon­sid­érez vos idées reçues et jetez-les aux orties. Priez : « Seigneur, mon­tre-moi mes préjugés. Com­bi­en de fois ai-je pu, par mon atti­tude juger mon prochain indigne de toi ? Reprends-moi avec ton amour. Mon­tre-moi ces murs à abat­tre, aide-moi à ren­vers­er ces bar­rières qui sépar­ent tes enfants. Com­ment agir dans ma sphère d’influence pour apporter l’amour du Christ à quelqu’un qui se sent rejeté ou étranger à toi ? Donne-moi la per­spi­cac­ité divine et l’envie de devenir ton bras agis­sant. Fais de moi un pont, non un mur ». En 1987, devant le mur de Berlin, Ronald Rea­gan a pronon­cé ces mots : « Mon­sieur Gor­batchev, abat­tez ce mur ». Pen­dant trop longtemps nous avons isolé, exclu et jugé les gens. Il est temps d’a­bat­tre nos murs et de mon­tr­er l’amour de Dieu !