Il y a deux sortes d’enfants. Les uns sont dociles. Dès la deux­ième semaine de leur vie, ils vous lais­sent dormir toute la nuit. Ils gazouil­lent devant les grands par­ents. Ils souri­ent pen­dant que vous changez leur couche. Ils ne sont jamais malades en voiture. Plus tard, ils sont atten­tifs à ranger leur cham­bre, et font soigneuse­ment leurs devoirs sans qu’on leur demande. Les autres sont rebelles : des « fortes têtes ». Bien avant la nais­sance, ils impor­tunent leur mère en s’agitant comme des fous dans son ven­tre. Ils entrent dans le monde en pleu­rant parce qu’il fait froid dans la salle d’accouchement, et se plaig­nent de l’incompétence du per­son­nel de la mater­nité. Peu de temps après, ils se com­por­tent déjà en vrais petits tyrans. Leur mot favori est « non » ! Les enfants dociles s’élèvent sans prob­lème, mais les rebelles aus­si peu­vent bien tourn­er. Le secret est de façon­ner leur entête­ment dès la petite enfance, sans bris­er leur per­son­nal­ité. Pour y arriv­er, il faut fix­er très claire­ment des lim­ites, puis les leur incul­quer avec amour et fer­meté, « d’une main de fer dans un gant de velours ». Même les enfants dif­fi­ciles trou­vent la sécu­rité dans un envi­ron­nement struc­turé où les droits des autres, tout comme les leurs, sont préservés. Si vous le faites bien, le plus indi­vid­u­al­iste des enfants peut, lui aus­si, appren­dre la respon­s­abil­ité et l’autodiscipline. Et Dieu vous y aidera. Il a promis : « Tous tes fils seront dis­ci­ples de l’Éter­nel, et grande sera la prospérité de tes fils ».