Lorsque vous répandez la calomnie, vous ressemblez à un canon mal fixé. Un canon bien ancré et pointé dans la bonne direction peut gagner la bataille. Dans le cas contraire, il peut tout détruire dans son sillage. C’est ce que fait la calomnie : « Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets, mais celui qui a l’esprit fidèle les cache ». le mot « commérage » est un dérivé d’un vieux terme hébreux qui signifie « marchand ». Ceux qui calomnient sont donc des colporteurs de ragots ! Une mère prépare tranquillement le dîner lorsque son petit garçon entre en courant dans la cuisine. « Qu’est-ce que le petit chéri à sa maman a fait toute la journée ? » demande-t-elle. Il répond : « J’ai joué au facteur ». La mère s’étonne : « Au facteur ? Mais comment tu as fait sans avoir de lettres ? » Il dit : « Oh, j’en avais tout un tas ! » Maman s’inquiète : « Quelles lettres ? » Son fils répond : « Je les ai trouvées entourées d’un ruban dans une vieille malle au grenier, et j’en ai mis une dans chaque boîte aux lettres de la rue ! » Même sans chercher à nuire, vos paroles peuvent provoquer une réaction en chaîne dévastatrice. C’est pourquoi la Bible dit : « L’homme pervers suscite des querelles, et le rapporteur divise des amis » (Pr 16.28). À moins d’être sûr(e) que ce que vous partagez restera secret et sera bénéfique, abstenez-vous. Et si vous avez le sentiment de devoir parler à quelqu’un, parlez à celui qui peut agir : Dieu !