La prochaine fois que vous traverserez un tunnel, souvenez-vous que la mort ressemblera à ça pour les enfants de Dieu rachetés. Vous dites « bonsoir » sur la terre, et entendez « bonjour » dans le ciel. Elizabeth Kübler-Ross explique que face à la mort, nous suivons presque tous les mêmes étapes. 1) Le choc : « Oh, mon Dieu ! » 2) Le déni : « C’est impossible ! » 3) La colère : « Pourquoi moi ? » 4) Le marchandage : « Épargne-moi, Dieu, et je te servirai » 5) La dépression : « Tout est fini. Je n’ai plus rien à espérer » 6) La tentative : « Comment valoriser les jours qui me restent à vivre ? » 7) L’acceptation : ‘C’est insensé de vouloir se battre contre l’inévitable ». En fait, le compte à rebours commence dès notre naissance. C’est juste que dans l’enthousiasme de la jeunesse, puis la frénésie et le stress du milieu de vie, nous n’y pensons pas trop. Nous ressemblons à cet hypocondriaque qui a fait graver sur sa tombe : « Je m’y attendais, mais pas aussi vite ! » Avec l’âge nous réalisons qu’il y a moins de temps devant nous que derrière, nous finissons par prier comme le Psalmiste: « Enseigne-nous ainsi à compter nos jours, afin que nous conduisions notre cœur avec sagesse » (Ps 90.12). Quelqu’un a demandé à Charles Spurgeon s’il prenait la mort comme une grâce. Il a répondu : « Pas aujourd’hui, mais je le ferai quand je mourrai ! » La grâce qui vous a sauvé(e) et nourri(e) jusque-là sera encore avec vous quand vous changerez pour une vie meilleure.