La seule façon d’éviter de composer avec les personnes difficiles est de changer de planète. Les êtres humains sont un savant mélange de vices et de vertus. Tant que vous l’ignorerez, vous ne réussirez pas à vivre et travailler avec eux. C’est l’histoire d’un moine qui rejoint un monastère pour faire vœu de silence. Une fois par an, il lui est permis de se présenter devant l’abbé pour faire une seule remarque sur ses conditions de vie. Au bout d’un an, lorsqu’on l’interroge, il répond : « Le lit est trop dur ! » À la fin de la deuxième année, il répond : « La chambre est trop froide ! » Au bout de la troisième année on lui pose la même question et il répond : « La nourriture est infecte ! Je démissionne ». À cet instant l’abbé dit avec un sourire de soulagement : « Dieu merci ! Parce que vous n’avez rien fait d’autre que vous plaindre depuis que vous êtes arrivé ». Pensez‑y : même dans un monastère, vous aurez encore à gérer des personnes difficiles ! Alors que faire ? Prendre exemple sur le paysan. Il laboure, sème, et désherbe, sachant que la moisson est certaine s’il fait patiemment toutes ces choses. C’est une des raisons qui fait dire à Jacques : « Que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère : car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu » (v.19–20). Pas de raccourci possible. La seule manière d’avoir une bonne relation est d’être patient(e). Dans ce cas, Dieu bénira cette relation.