Il y a des années, une dame qui visitait un orphelinat a demandé à l’infirmière en chef : « Avez-vous un enfant que personne n’a voulu adopter ? » La directrice a répondu : « Nous en avons une. Elle a dix ans, elle ne paie pas de mine, et elle est bossue ». Et la dame de s’exclamer : « C’est celle que je veux ! » Trente-cinq ans plus tard l’inspecteur en chef des orphelinats de l’Iowa rédige sur un établissement de santé publique le rapport suivant : « Cette maison est exceptionnelle. Tout y est propre, la nourriture est bonne, les enfants sont bien traités, et l’ambiance ne ressemble en rien à ce que j’ai pu connaître. L’infirmière en chef, Mercy Goodfaith, rayonne d’un amour débordant. Elle a de si beaux yeux qu’on en oublie son visage ingrat ou le fait qu’elle soit bossue ». Parce qu’une bonne âme a eu le courage d’aimer et d’élever une petite fille méprisée par les autres, Mercy Goodfaith a continué à partager le même amour à des centaines d’autres orphelins. Paul parle de « Dieu […], qui nous console, […] afin que, […] nous puissions consoler ». Et Billy Graham ajoute : « Ceux qui ont le plus souffert sont les mieux placés pour consoler autrui, compatir à leurs afflictions à cause de ce qu’ils ont vécu. Nos souffrances peuvent être dures à supporter, mais nous devrions en apprendre le plus possible pour être en mesure d’accomplir une œuvre de consolation comme Jésus l’a fait. “Du fait qu’il a souffert lui-même quand il fut tenté, il peut secourir ceux qui sont tentés” (Hé 2.18). Celui qui souffre devient le consolateur au service de Dieu ».