Dans un sermon sur l’engagement à Christ, le grand prédicateur Charles Spurgeon a dit : « J’en ai connu certains qui prêchaient l’Évangile avec puissance, mais qui vivaient carrément l’opposé. J’en ai connu d’autres qui se sont déchargés très vite des responsabilités de leurs charges, pour s’adonner ensuite à leurs mauvaises passions. J’en prenais quelques-uns pour les plus saints des hommes. Pendant qu’ils priaient, j’étais réellement transporté jusqu’aux portes du ciel ; si quelqu’un m’avait dit qu’ils en viendraient à pécher gravement, je ne l’aurais pas cru. Je l’aurais plutôt cru de moi-même. Ceux qui semblaient plus forts que nous sont tombés, alors pourquoi pas nous ? Les disciples de notre Seigneur étaient attablés avec lui lorsqu’ils ont appris que l’un d’entre eux allait trahir leur maître, et chacun a demandé : “Seigneur, est-ce moi ?” La question était judicieuse. Pas un n’a demandé : “Seigneur, est-ce Judas ?” Probablement qu’aucun d’eux ne le suspectait. Et peut-être que le pire hypocrite dans cette assemblée est celui au-dessus duquel ne plane en ce moment pas la moindre ombre de suspicion. Il a si bien appris à jouer son rôle que sa vraie personnalité n’a pas encore été dévoilée ». Si ces mots vous interpellent, ne marchez pas, courez aujourd’hui au pied de la croix ! Courez vers celui qui, connaissant pleinement vos combats et tentations, vous aime sans condition, celui dont le sang vous a lavé du péché, dont la grâce peut vous élever et vous soutenir, et dont la puissance vous aidera à vaincre dans la vie.